J'ai pleuré ce matin.
Je m'apprêtais à un petit déjeuner tranquille tout en lisant des journaux tout à fait frivoles quand j'ai eu l'idée d'allumer la télé pour avoir quelques informations et là, le plaisir que je m'apprêtais à prendre est tombé en morceaux.
Attentat en Angleterre, tout de suite j'ai pensé que c'était des éclaircissements sur celui de Manchester quand je me suis aperçue que c'était hier soir.
Et tout d'un coup je me suis retrouvée en larmes, trop d’émotions sans doute engrangées à la suite de chaque attentat.
Et puis, j'ai des amis très chers à Londres et mes petits enfants, ma fille et mon gendre vivent en Angleterre.
Je n'ai pas peur, ce n'est pas dans ma nature et pourtant je m'aperçois que peu à peu insidieusement je sursaute lorsqu'une voiture arrive un peu vite sur moi, que les sirènes des voitures de pompiers et de police quand elles sont nombreuses et insistantes font monter du stress, qu'un bagage abandonné m'interpelle...
Alors zut, flûte et reflûte.
La respiration " du chat" vient à mon secours. Doucement le calme revient mais l’émotion persiste et je sais au fond de moi qu’elle restera là tapie comme aux aguets.
Pourtant, rien ne m'empêchera de sortir, de me mêler à la foule, d'entrer dans des musées ou de m'asseoir à la terrasse d'un café car rien ne saurait entraver ma liberté. Eve
Et maintenant si.
Voilà pourquoi vos larmes de compassions sont extraordinaires. Vous, vous y avez pensé de tout votre coeur sans recevoir de personnelles mauvaise nouvelle. Je suis touchée de vous lire.
A bientôt Eve.